Dans le cadre de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, une note de la Fondation Jean Jaurès explore la façon dont les modalités de travail en Esat pourraient inspirer les entreprises ordinaires.
« Et si ce que l’on appelle le milieu protégé (…) constituait une source d’inspiration pour ce que l'on appelle le milieu ordinaire ? », s’interroge la philosophe Gabrielle Halpern, dans « une note de prospective » publiée par la Fondation Jean Jaurès à l'occasion de la Semaine pour l'emploi des personnes handicapées (SEEPH).
Entretiens en Esat
Réalisée en partenariat avec Andicat et la Cité de l’économie et des métiers de demain de la région Occitanie, cette étude s’appuie sur une série d’entretiens menée auprès d’un échantillon de parties prenantes d’établissements et services d’aide par le travail (Esat) » : directeurs, moniteurs d’atelier, éducateurs, travailleurs handicapés, psychologues, etc.
La chercheuse fait d’abord le constat que « notre société est traversée par une évolution de la place accordée au travail » avec une aspiration, pour les salariés, à « construire de nouveaux équilibres » entre vie professionnelle et vie personnelle.