Un rapport gouvernemental revient sur la mise en place des revalorisations salariales liées au "Ségur de la santé" dans le secteur social et médico-social. Une opération qui coûte 4 milliards d’euros par an à l’État, et dont 120 800 professionnels, en équivalent temps plein (ETP), sont toujours exclus.
Plus de trois ans après les premiers accords du « Ségur de la santé », un rapport gouvernemental retrace l’historique et les enjeux associés à ces revalorisations accordées aux professionnels du secteur social et médico-social, qu'ils travaillent dans le public ou le privé.
Remis le 5 décembre aux parlementaires, il a été réalisé en application de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2023.
Différentes étapes
Ainsi, du « Ségur 1 et 2 » à la conférence des métiers (février 2022) en passant par les accords « Laforcade » (2021), le rapport revient sur les différentes étapes de ce feuilleton qui continue de préoccuper l’écosystème social et médico-social.
Mais au-delà de cette synthèse, il livre de nombreux enseignements sur les personnels concernés par ce complément de traitement indiciaire (CTI), ou son équivalent dans le secteur privé, et présente les chiffres de ceux qui en sont toujours exclus.