L'étude du cerveau peut s'avérer utile aux acteurs de la protection de l'enfance. Le Gepso les y a conviés pour ses 8e Assises à Montpellier. L'association poursuit ainsi sa démarche d'ouverture des établissements publics, après les stigmatisations du début d'année.
Même sur grand écran, le schéma semble incompréhensible. Il y est question de thalamus, d'amygdales et d'hypothalamus, entre lesquels se croisent des flèches assez obscures. Avec les explications d'Hervé Reiss, « ingénieur social », le propos devient évidemment plus limpide. Ici est représenté le circuit du stress dans notre cerveau. Et le cortex préfontal, dessiné en haut à gauche, est en fait le « régulateur des émotions », qui peut analyser chaque situation, et éteindre la peur lorsqu'elle s'avère injustifiée...
Tout le problème est que « les jeunes placés dans nos institutions sont des enfants polytraumatisés », poursuit cet éducateur spécialisé de formation. « Et cela a des conséquences particulières sur le cerveau ! » Ainsi l'orateur ne s'adresse pas à des médecins, mais bel et bien à des professionnels des établissements publics de la protection de l'enfance...