À la suite du Grenelle des violences conjugales, 400 travailleurs sociaux offrent désormais leur soutien aux usagers des forces de l’ordre. Mais leurs conditions de travail sont devenues hétéroclites : une circulaire doit bientôt les redéfinir.
Tisser des liens entre des travailleuses sociales encore rares, et surtout isolées au milieu des forces de l’ordre : telle était l’une des raisons de fonder, en 2003, l’Association nationale d’intervention sociale en commissariat et gendarmerie (ANISCG).
18 ans plus tard, leur structure commune a pris du galon, puisqu’elle a pu accueillir, pour ouvrir sa journée nationale à Paris le 7 octobre, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, Marlène Schiappa. Et celle-ci l'a aussitôt claironné : « Nous avons tenu l’objectif et dépassé la barre des 400 intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie en France, contre 270 en 2019. »
Grenelle des violences conjugales
Ce progrès a en partie été impulsé par le Grenelle des violences conjugales, qu’elle avait organisé en 2019, en tant que secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes. L’une des 46 mesures prévoyait en effet de créer 80 postes supplémentaires d’intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie (ISCG).