« Comment garantir la bonne application des lois par les départements qui agissent trop souvent dans la toute-puissance ? » La question est une nouvelle fois posée par la Fédération nationale des lieux de vie et d'accueil (FNLV), dans un billet publié sur son site internet.
D'un département à l'autre, « on continue de refuser des autorisations et l’augmentation de places » dans ces structures particulières de la protection de l'enfance, « au prétexte d’un manque de trésorerie » – alors même que les conseils départementaux « ne payent que les places qu'ils utilisent ».
Quant à « la négociation des prix de journée », elle s'éternise encore autour d'un « décret de tarification pour lequel personne n’est capable de dire s’il est abrogé totalement ou pas ».
« Nous souhaiterions améliorer les rapports compliqués entre les lieux de vie et les départements mais l’Assemblée des départements de France ne répond pas à nos sollicitations », regrette la FNLV.
« Les ministres ? Ils se succèdent à une vitesse folle, nous envoient un conseiller et disparaissent dans les turpitudes électorales. Curieusement, cette situation est le miroir de la réalité des enfants pris en charge à l’ASE, à qui on impose trop des changements de référents voire une absence » et finissent par « ne plus croire au système ».
La fédération, pourtant, espère encore « pouvoir travailler de concert avec le ministère et l'Assemblée des départements de France ».
Encore faudrait-il un gouvernement durable.
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