À 41 ans, Noam Leandri a déjà exploré de multiples postes dans la haute administration (Bercy, Banque de France, cabinets ministériels...). Il a toujours gardé un pied dans le milieu associatif, notamment à l'Observatoire des inégalités. Portrait du nouveau président du collectif Alerte.
L'anecdote est révélatrice. Quand on demande au jeune quadragénaire, Noam Leandri, quel métier il souhaitait exercer lorsqu'il était adolescent, que croyez-vous qu'il réponde ? Médecin humanitaire, conseiller financier, footballeur ? Rien de tout ça... Noam voulait être « statisticien ». Et le plus étonnant, c'est qu'il y est parvenu.
Des parents dans l'éducation
Ayant grandi essentiellement dans le Val-de-Marne, Noam Leandri évolue familialement dans le monde de l'enseignement primaire. Sa mère est psychologue scolaire, son père dans l'éducation spécialisée. Celui qui, après un bac économique et social, aimerait faire du droit, suivra finalement des études d'économie, et intégrera l'une des trois écoles formant des statisticiens pour l'Insee.
Il travaille pendant 18 mois pour cet institut, puis rejoint le ministère des Finances auquel est rattaché l'Insee. Là, il s'occupe de réaliser une synthèse budgétaire des effectifs de fonctionnaires (la règle était alors de ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux).