Une étude de la Drees confirme une donnée constatée sur le terrain : les personnes ayant un niveau de retraite plus bas sont en perte d'autonomie à un âge plus précoce et ont recours à l'APA plus tôt. Mais des différences importantes existent entre les hommes et les femmes et selon le mode d'habitat.
Mandaté par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), l'Institut des politiques publiques a croisé les données relatives à l'aide sociale à l'hébergement (ASH) et l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) que les départements font remonter depuis la loi dite « ASV » (lire encadré). L'objectif est de mieux comprendre l'articulation entre ces deux problématiques.
Inégalités pendant la retraite
Comme l'explique la Drees, cette méthode permet « d’étudier les inégalités de durée de retraite en tenant compte de la part de cette durée qui est passée en perte d’autonomie. » Ainsi, explique le document, on peut « disposer, pour les bénéficiaires de l’APA ou de l’ASH, d’un suivi de leur mortalité, permettant d’étudier leur espérance de vie en fonction de leurs caractéristiques ».