Dans un contexte financier très difficile, la question de la survie de nombreux Ehpad se pose. La préconisation des pouvoirs publics est de se regrouper, partant vraisemblablement du principe qu'un établissement de moins de 50 lits n'est plus viable. Mais est-ce si simple ? Entretien avec un directeur d'un petit Ehpad alsacien qui résiste bien à la crise.
Les Ehpad de taille réduite (entre 25 et 50 lits) peuvent-ils résister à la crise qui s'est installée depuis plusieurs années et qui semble s'aggraver dans le secteur ? Les petites structures ont-elles simplement le choix, à plus ou moins long terme, entre la disparition ou l'absorption par des groupes commerciaux ou associatifs ?
À contre-courant des idées reçues, certains « petits » Ehpad non seulement résistent bien à la logique financière, mais innovent et repensent leur mode d'intervention. Rencontre avec Rebel Abi-Kénaan, directeur de l'Ehpad des Missions africaines dans le Bas-Rhin (1).
Pouvez-vous nous présenter l'Ehpad que vous dirigez ?