« Les restrictions budgétaires ne sont pas sans conséquence : elles affectent directement la capacité des associations à répondre aux besoins des populations notamment les plus vulnérables ».
Dans un courrier du 28 janvier au Premier ministre, la présidente du Mouvement associatif, Claire Thoury, alerte sur les graves conséquences du serrage de vis au niveau de l'État qui se répercute sur les subventions des collectivités locales aux associations.
Les difficultés ne sont pas nouvelles, explique Claire Thoury, car les associations sont prises « en tenailles entre une hausse continue des charges et une demande de plus en plus importante des bénéficiaires. »
Le Mouvement associatif cite l'exemple du Secours populaire qui, dans le Val-de-Marne, « perd 77 % de sa subvention triennale », soit 198 000 € au total. Conséquence probable de cette coupe : la fin de l'opération vacances pour de nombreuses familles qui en sont privées.
Outre le maintien des subventions pour 2025, le Mouvement associatif souhaite la création d'un fonds national de mobilisation pour la vie associative cogéré par l'État, les collectivités et les associations.
Par ailleurs, il lance un grand chantier de réflexion au cours de 2025 pour « renforcer l'alliance entre les associations et les territoires ».
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