La "maison commune" de la protection de l'enfance a pu revenir sur ses trois premiers mois de fonctionnement, face à la délégation aux droits des enfants. L'occasion, pour sa présidente Florence Dabin, d'affirmer son "optimisme" pour le secteur.
Du haut de ses trois mois, le GIP France enfance protégée esquisse à peine ses premiers pas. La délégation aux droits des enfants, présidée par Perrine Goulet, a néanmoins souhaité auditionner ses dirigeants, à l’Assemblée nationale le 29 mars, pour faire un premier « état des lieux de sa mise en place ».
La députée Modem, il est vrai, a pu placer de grands espoirs dans ce groupement d’intérêt public, créé par la loi de protection des enfants du 7 février 2022 : dans un rapport publié en 2019, elle préconisait elle-même de réunir « l’ensemble des organismes impliqués dans la protection de l’enfance » dans une agence nationale, « afin d’assurer une application homogène de cette politique sur le territoire ».