« N’attendons pas que des drames éclatent ou de les déplorer à l’issue du confinement pour se soucier de la protection de l’enfance », demande la Convention nationale des associations de protection de l'enfant (Cnape), dans un communiqué diffusé ce 8 avril.
La Cnape s'étonne en effet du silence de l'exécutif à l'égard des professionnels de la protection de l'enfance, qui « poursuivent leur activité sur "le front" malgré les risques, malgré les peurs légitimes ».
Si elle salue l'organisation de réunions périodiques entre Adrien Taquet et les associations du secteur, la Cnape réclame que ces « héros ignorés de la seconde ligne » bénéficient rapidement des moyens nécessaires à la poursuite de leur mission et, « a minima », de masques en nombre suffisant.
Cette demande fait écho à celles formulées à la fin du mois de mars par le Cnaemo, qui rassemble les professionnels du milieu ouvert, et le Gepso. En guise de réponse, le secrétaire d’État avait évoqué, le 1er avril, la possibilité pour les structures de la protection de l'enfance d'acheter des masques en tissu directement à des producteurs homologués.
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