"Nous sommes démunis !" Réunis lors des "États généraux des métiers de l’humain en danger", les principales fédérations associatives du secteur social et médico-social des Hauts-de-France ont alerté sur un système à bout de souffle.
« En deux ans, s’il y a eu des évolutions, elles ne sont pas à la hauteur de nos revendications principales », annonce Ahmed Hegazy, directeur de l’Uriopss Hauts-de-France, à l’issue des « États généraux des métiers de l’humain en danger » qui se sont tenus à Lille le 23 janvier.
Depuis la création en 2022 du Collectif métiers de l’humain en danger (COMEHD), la situation n’a pas vraiment changé, laissant les professionnels amers. Leurs nombreuses interpellations des pouvoirs publics et de l’opinion, via des manifestations, des rencontres avec des élus et des communiqués dans la presse n’y auront rien fait.
« La puissance étatique n’assume pas son rôle, qui est de mettre tout le monde à l’abri », résume Guillaume Alexandre, élu à la conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA) Hauts-de-France, et président de la commission médico-sociale de l’agence régionale de santé (ARS).