Le groupe Justice de l'Association nationale des assistants de service social (Anas) a récemment formulé une série de propositions pour valoriser le travail social au sein de l'administration pénitentiaire, alors que le phénomène de paupérisation carcérale tend à s'amplifier.
Dix ans après le lancement de la première campagne de recrutement d'assistants de service social au sein des services pénitentiaires d'insertion et de probation (Spip), l'Anas constate que « ces postes restent toujours peu attractifs » et que ces professionnels peinent à trouver leur place au sein des équipes.
Afin d'y remédier, le groupe de travail propose, notamment, de renforcer l'information du personnel pénitentiaire sur le cadre déontologique et fonctionnel du travail social auprès de personnes placées sous main de justice.