A l'occasion de son dernier rapport d'activité en tant que Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan publie des recommandations pour le respect de la dignité et des droits fondamentaux des personnes privées de liberté.
En conclusion d'un documentaire consacré à ses services, diffusé récemment sur La Chaîne parlementaire, la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Adeline Hazan, rappelait cette citation de l'ancien garde des Sceaux Edmond Michelet : « Je serai toujours du côté de celui qui porte les menottes. » C'est sans doute parce qu'elle partage ce point de vue qu'elle a tenu à publier quelque 257 « recommandations minimales pour le respect de la dignité et des droits fondamentaux des personnes privées de liberté », juste avant de quitter ses fonctions à l'été prochain.
Ces recommandations sont diffusées à l'occasion de la publication, ce 3 juin, du rapport d'activité 2019 de l'institution qu'elle représente. Un rapport qui ressemble à s'y méprendre aux précédents, tant les constats se répètent.
Surpopulation et manque de personnel
En 2019 encore, la surpopulation perdure aussi bien dans les établissements de santé mentale que dans les établissements pénitentiaires. Et, comme les années précédentes, cette suroccupation se double d'un manque de moyens en personnel, qui influe directement sur la qualité des prises en charge des patients et des détenus.