Quels sont les « impacts sociaux et économiques » de la gestion locative sociale (GLS), qui est mise en œuvre dans tous les logements accompagnés - des résidences sociales aux pensions de famille en passant par les foyers de jeunes travailleurs ? L'Unafo a soumis cette interrogation à un cabinet de conseil et recherche, Koreis ; elle en tire une évaluation positive de ce mode d'intervention.
Car en assurant, en premier lieu, une « médiation vers les services extérieurs » afin de résoudre les difficultés des résidents, ou encore une « prévention et gestion des impayés », la GLS permet, notamment, une « amélioration de la trajectoire du logement », souligne l'Union professionnelle du logement accompagné. De fait, selon l'étude, « 63 % des résidants sortent du logement accompagné vers une solution de logement autonome. » Et d'autres bénéfices sont notés, en matière d'emploi, ou encore de santé.
Il reste que « ces retombées positives sont, pour partie, corrélées à l'intensité de la GLS pratiquée », souligne l'Unafo. Or son financement public est « inégalement réparti entre les résidences et souvent insuffisant », puisque sur les 70 sites étudiés, par exemple, 4 ne perçoivent aucune aide.
« Une hausse de ces financements serait efficiente pour les pouvoirs publics », conclut l'Unafo, qui calcule plusieurs exemples de « coûts évités » permis par la GLS, à travers la prévention du chômage, des impayés locatifs, ou encore du surendettement.
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