Trois mois après sa nomination au ministère du logement, Olivier Klein a reçu, le 11 octobre, pour la première fois une délégation du Collectif des associations unies pour le logement des sans-abri (CAU). Dans un communiqué, celui-ci ne cache pas sa déception, la volonté de supprimer – dans le projet de loi de finances (PLF) – 14 000 places d'hébergement n'étant pas remise en cause, alors que le nombre de personnes à la rue augmente.
Parallèlement, le CAU déplore la poursuite des réductions du budget du logement via le prolongement des coupes dans les APL et les logements sociaux. Le collectif considère que les 40 millions d'euros consacrés à l'intermédiation locative dans le cadre du « Logement d'abord » ne sont pas à la hauteur des besoins. Il réitère son regret que tous les personnels du social, notamment ceux travaillant pour le 115, n'aient pas bénéficié de la revalorisation salariale du « Ségur social ».
Par rapport à l'actualité, « la hausse des prix de l'énergie, relève le CAU, pèse lourdement sur les plus modestes, faute de revalorisation substantielle du chèque énergie, des minima sociaux, des APL et de leur forfait charges. » Enfin, il déplore que la rénovation énergétique ne soit dotée que de 100 M€ supplémentaires par rapport à 2022 alors que les besoins sont immenses pour les ménages modestes.
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