À l'approche de l'anniversaire de la loi de 2005 sur le handicap, le Sénat a proposé un focus sur les bonnes pratiques mises en place par les collectivités. Diverses communes ont témoigné de leurs initiatives. Mais le volontarisme local ne suffit pas à rendre effectives l'ensemble des promesses législatives.
À quelques jours de la célébration des vingt ans de la loi handicap du 11 février 2005, le Sénat entend montrer l'engagement des élus locaux en faveur de l'intégration des personnes handicapées. Voilà pourquoi la Haute assemblée a organisé plusieurs auditions sur l'école inclusive et sur l'engagement des élus locaux.
Peu de sénateurs présents
Ce dernier exercice, le 16 janvier, a permis de découvrir des réalisations intéressantes, mais difficile de savoir si celles-ci sont la partie immergée d'un iceberg ou des démarches isolées. Et puis comment ne pas s'interroger sur le faible nombre de parlementaires (une dizaine environ) qui ont participé à cette matinée d'échanges. Le Sénat comprend 348 parlementaires…
Adjointe au maire d'Évreux, Francine Maragliano a des projets plein la tête. « En 2014, la ville était avant-dernière dans le classement national établi par l'APF sur l'accessibilité aux personnes handicapées. Le terme accessibilité faisait peur », se souvient-elle. Pour construire des actions au niveau de la préfecture de l'Eure, elle s'est appuyée sur « le militantisme des associations et sur la parole des familles ».