Alors que le processus parlementaire d'examen des projets de loi budgétaires (PLF et PLFSS) pour 2024 commence, les maires de l'Unccas alertent sur les graves dangers qui pèsent sur les politiques sociales des communes. L'organisation essaie de jouer un rôle de lobbyiste pour faire adopter des amendements parmi ses vingt propositions.
L'urgence qui monte un peu partout dans le champ social et médico-social s'invite maintenant à l'Assemblée nationale. C'est en tout cas le souhait de l'Union nationale des centres communaux d'action sociale (Unccas) qui a organisé une conférence de presse au Palais Bourbon, le 11 octobre, en présence de deux parlementaires, Véronique Besse (non inscrite) et Isabelle Santiago (socialiste).
Deux semaines après son comité national qui avait accueilli la ministre des Solidarités, Aurore Bergé, l'organisation présidée par Luc Carvounas a de nouveau enfoncé le clou sur la gravité de la situation.
Lobbyiste assumé
« Nous avons décidé de jouer pleinement notre rôle de lobbyiste. À cet effet, nous avons embauché un conseiller parlementaire. En 2022, nous avons fait un galop d'essai avec quelques amendements. Cette fois, nous laissons les parlementaires rédiger les amendements autour des propositions que nous faisons. »