Cette semaine, notre dossier long format explore le sujet de la communication alternative améliorée (CAA), méthode permettant de soutenir et d’améliorer la communication des personnes ayant peu ou pas d'accès au langage oral. Pilier essentiel de l'autodétermination, la CAA se déploie de façon encore inégale, malgré des objectifs officiels pour 2027.
« J’aime écouter de la musique, regarder le foot, et être sur les réseaux sociaux, TikTok et Instagram », déroule Mohamed Amri. Des centres d'intérêt classiques pour un jeune adulte : ce qui l'est moins c'est que ce n'est pas par sa propre voix qu'il les exprime, mais via celle produite par un logiciel de synthèse vocale, à partir de la tablette sur laquelle il tape ses mots.
Cet outil, dont il dispose depuis l'âge de 11 ans, est l'une des facettes de la communication alternative améliorée (CAA), dont il a eu la chance de bénéficier. Mohamed communique également avec son entourage via le regard et des mouvements de tête.