Mettre en relation des professionnels de l'aide et du soin, sous le statut d'auto-entrepreneur, avec des établissements médico-sociaux en mal de main d'œuvre : c'est le pari de plateformes telles que Mediflash. Une forme d'ubérisation du secteur qui préoccupe les pouvoirs publics.
L'auto-entrepreneuriat comme réponse à la crise des métiers médico-sociaux ? C'est la question, pour le moins controversée, qu'analyse notre enquête long format cette semaine.
Une plateforme sur le modèle Uber
Au cœur du sujet : la plateforme Mediflash, lancée en juillet 2020 par trois anciens étudiants de l’école de commerce HEC, dont Maxime Klein, infirmier mosellan. Leur concept : appliquer au monde sanitaire et médico-social le modèle désormais bien connu des livreurs ou chauffeurs Uber.