La loi du 7 février 2022, ou "loi Taquet", entend faire de la société civile un acteur majeur de la protection de l'enfance, en promouvant des dispositifs tels que l'accueil chez un tiers digne de confiance, le parrainage de proximité ou encore le mentorat. Un tournant plutôt salué sur le terrain, à condition qu'il ne serve pas de palliatif aux lacunes du secteur.
Renforcer l'implication des proches, et des citoyens bénévoles, dans l'accueil et l'accompagnement des enfants suivis par l'aide sociale à l'enfance (ASE) : c'est l'un des axes forts de la « loi de protection des enfants » de février 2022.
Parrainage et mentorat
À la manœuvre à l'époque, l'ancien secrétaire d'État en charge de l'enfance et des familles, Adrien Taquet, entendait ainsi « rendre l’institutionnalisation moins systématique », en faisant primer, sauf urgence, l'option « d'un accueil par un membre de la famille ou par un tiers digne de confiance ».