Comme en France, le travail social rencontre au Québec une crise d'attractivité. Dans ce pays dont les pratiques innovantes en matière d'action sociale sont souvent une inspiration pour l'Hexagone, quelles réponses sont apportées à cette désaffection des professionnels ?
Pour Pierre-Paul Malenfant, président de l’Ordre des travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ), le constat est clair et précis : « De la bouche même du ministre, il manque 1 500 postes de travailleurs sociaux à temps plein. »