Nouveau président de l'Union nationale des centres communaux d'action sociale, Luc Carvounas est un (relativement) jeune politique qui a connu la vie parlementaire mais préfère être maire. Il souhaite que l'Unccas soit davantage entendue des pouvoirs publics.
Il fait partie de ces professionnels de la politique qui, après avoir « testé » presque tous les mandats électoraux, font le choix, qu'ils disent définitif, de se consacrer au mandat de maire.
À bientôt 50 ans, Luc Carvounas est, depuis fin 2020, le nouveau président de l'Union nationale des centres communaux et intercommunaux d'action sociale (Unccas). Quelques mois plus tôt, il était redevenu maire d'Alfortville, une commune moyenne du Val-de-Marne, à deux pas de Paris. La ville de son enfance, qu'il n'a jamais quittée.
Français et… grec
Devenir maire n'était pas écrit dans ses gènes. Pas d'histoire militante dans la famille. Pas de grand ami introduit dans le milieu politique. Les parents de Luc ont des racines grecques modestes qu'ils cultivent amoureusement : il y a quelques années, lui-même a acquis la nationalité grecque.
À l'âge de 13 ans, il perd sa mère, atteinte d'un cancer. Un traumatisme dont il parle peu. Son père, agent commercial chez Citroën après avoir été ouvrier, part en retraite anticipée pour s'occuper de ses quatre enfants.
Passion pour l'histoire
Le collégien d'alors commence à développer une passion pour l'histoire, grâce à un professeur qu'il adule. Au lycée, alors qu'il suit une section scientifique, cet engouement ne le lâche pas. C'est décidé : il sera prof d'histoire.