Le 4 avril, Daniel Goldberg, président de l’Uniopss, a appelé les grands réseaux nationaux à s’unir pour "parler d’une seule voix" et ainsi "avoir plus de poids dans les décisions politiques", alors que les "solidarités sont questionnées".
La date du 4 avril 2024 restera-t-elle dans les annales du secteur social, médico-social et sanitaire associatif ? S’il est difficile de le dire à ce stade, les congressistes réunis à Lyon, ce jour-là, pour le rendez-vous bisannuel de l’Uniopss se souviendront du discours militant prononcé par Daniel Goldberg, son président.
Solidarités questionnées
Alors que les questions de pénurie de personnels et de restrictions budgétaires étaient, durant ces deux jours, dans toutes les discussions, Daniel Goldberg a listé les inquiétudes qui traversent le secteur. « Nous vivons un moment où les solidarités sont questionnées et même mises en danger par des ressources insuffisantes. De manière liée, le modèle non lucratif est lui aussi questionné par une mise en concurrence désinhibée, notamment avec le secteur marchand », a-t-il ainsi rappelé.