Lors de son intervention au congrès annuel de la Fehap, le 16 novembre, à Bordeaux, le ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, a présenté « son approche de la question de la lutte contre la maltraitance ».
Cette approche est « organisationnelle » car « la maltraitance vient de facteurs divers qui se cumulent » et n'est pas le fait de professionnels malveillants, a-t-il ainsi précisé.
Pour lui, des organisations qui luttent contre la maltraitance « laissent la place à la parole de la personne » et intègrent la notion d'autodétermination. En outre, pour créer un accompagnement bientraitant, les structures doivent permettre aux professionnels d'avoir du recul sur leurs pratiques et savoir tirer les conséquences de leurs erreurs.
Pour cela, Jean-Christophe Combe a annoncé saisir la Haute autorité de santé (HAS) pour produire des outils pour les organisations, comme il en existe dans le secteur sanitaire (retours d'expérience...), pour faire évoluer les pratiques.
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