Ce 14 novembre, le ministre Paul Christophe a rencontré les acteurs de la lutte contre la pauvreté. Un premier bilan a été fait du Pacte des solidarités initié par Élisabeth Borne. La contractualisation avec les départements a bien progressé mais pour les associations, les concours financiers restent trop réduits pour inverser la vapeur.
Au lendemain de la remise du rapport du Secours catholique sur l'état de la pauvreté (lire encadré), le ministre des Solidarités, Paul Christophe, a réuni ce 14 novembre les acteurs de la lutte contre la pauvreté. Au menu, notamment, un premier bilan du Pacte des solidarités, un an après son lancement par la Première ministre Élisabeth Borne.
À cette occasion, la Délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté a élaboré un « point d'étape », document non encore rendu public que Le Media social a pu consulter.
Petite enfance et parentalité
Le document revient sur les « quatre axes prioritaires d'intervention qui sont reliés à des grandes réformes en cours ». Sur la question de la pauvreté dès le plus jeune âge, la Délégation recense 218 projets sélectionnés pour bénéficier du Fonds d'innovation pour la petite enfance, avec à la clé un budget de près de 10 millions d'euros (moitié État, moitié Cnaf).
Des petits déjeuners gratuits ont concerné près de 250 000 élèves dans 2 000 écoles pendant l'année 2023-2024, représentant 4,4 % des élèves du premier degré public (23,40 M€).