La stratégie de lutte contre la pauvreté et la politique du "quoi qu'il en coûte" ont globalement permis d'éviter une aggravation de la précarité depuis 2020. Des réformes structurelles restent néanmoins indispensables, selon deux députées.
Le comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques de l'Assemblée nationale dresse, dans un rapport publié le 17 février, un bilan de l’adaptation des politiques de lutte contre la pauvreté au contexte de crise sanitaire.
Un révélateur de la pauvreté
Comme le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion (CNLE) avant elles, les deux députées à l'origine de l'évaluation – Nathalie Sarles (LReM) et Sylvie Tolmont (PS) – constatent que la crise sanitaire a joué un rôle de révélateur de la pauvreté pour certaines personnes particulièrement vulnérables. Parmi elles, les jeunes, les travailleurs précaires ou indépendants et les mères de familles monoparentales.