Dans le cadre des États généraux des maltraitances, un groupe de travail, présidé par la magistrate Anne Caron-Déglise, a rendu un rapport sur les moyens de renforcer les protections juridique et sociale des personnes vulnérables tout en les associant aux décisions prises. 35 mesures sont avancées.
Comme on le sait, le précédent ministre des Solidarités avait décidé de s'attaquer à la question des maltraitances que peuvent subir aussi bien les personnes vieillissantes que les personnes handicapées. Il a lancé en mars les États généraux des maltraitances qui doivent (devaient ?) déboucher sur une stratégie annoncée cet automne. Il est trop tôt pour savoir si ce calendrier va être respecté par la nouvelle ministre Aurore Bergé.
Alerte de l'OMS
Conduit par la magistrate Anne Caron-Déglise, un groupe de travail a rédigé en quelques mois un rapport de mission interministérielle qui a été remis le 18 juillet aux ex-ministres des Solidarités et des Personnes handicapées. Son titre ? « Penser les protections juridique et sociale à partir des droits des personnes les plus vulnérables à être entendues et soutenues dans une société solidaire. »