Une étude commandée par le collectif Alerte montre qu'un effort public supplémentaire de 8 milliards d'euros par an serait amorti au bout de dix années. Comme l'explique le président d'Alerte Noam Leandri, "la lutte contre la pauvreté est donc possible autant que nécessaire".
En cette période où l'exécutif envisage d'effectuer un coup de rabot massif dans les finances publiques, il peut paraître incongru de demander un investissement public supplémentaire dans la lutte contre la pauvreté. Et pourtant, c'est ce que réclame le collectif Alerte, présidé par Noam Leandri, suite à la publication le 9 octobre d'une étude réalisée par le cabinet Oliver Wyman.
Au lieu de se placer sur le simple terrain moral (compliqué quand une partie de la population n'accepte plus cette logique altruiste), cette étude envisage la question de façon pragmatique : la société n'aurait-elle pas intérêt, d'un simple point de vue financier, à s'engager dans ce combat ?