Dans une interview accordée au Media social et à Hospimedia, le nouveau directeur de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) détaille ses priorités. Il se montre confiant sur l'attention portée aux enjeux du vieillissement de la population par le Premier ministre.
Depuis 2021, vous avez occupé plusieurs postes au sein des cabinets des ministres et secrétaires d’État aux Personnes âgées et handicapées, en quoi est-ce un atout pour la fonction de directeur de la CNSA ?
Maëlig Le BayonÀ travers cette expérience au sein des cabinets, j’ai eu la chance de rencontrer beaucoup d’acteurs, en très peu de temps - qu’il s’agisse des professionnels du secteur médico-social, des fédérations, des syndicats, mais aussi des personnes concernées.
J’ai aussi travaillé avec les administrations dans une perspective interministérielle, et pas seulement médico-sociale. Accompagner les publics âgés et handicapés suppose en effet de pouvoir mobiliser l’ensemble des pouvoirs publics, qu’ils soient nationaux et territoriaux.
J’ai enfin suivi les étapes de la construction de la convention d’objectifs et de gestion (COG) 2022-2026 de la caisse. C’est d’ailleurs la feuille de route qui guide mon action aujourd’hui.
Les chantiers sont nombreux, quelles sont vos priorités ?
M. L. B.Justement celles fixées par la COG, qui visent à répondre aux besoins de nos compatriotes en situation de handicap ou âgés.
Sachant que la branche autonomie est atypique dans le monde de la sécurité sociale, par sa dimension partenariale avec les conseils départementaux. La CNSA n’a ni le réseau ni les moyens de contraintes dont disposent d’autres caisses de sécurité sociale. En outre, elle doit organiser son action en mettant en place des partenariats territoriaux avec de multiples acteurs, qu’il s’agisse de ceux du logement ou de l’éducation par exemple.