La loi du 17 février 2025 visant à améliorer la prise en charge de maladies évolutives graves, comme la maladie de Charcot, instaure une procédure dérogatoire devant les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) et ouvre droit à la prestation de compensation du handicap (PCH) même après 60 ans.
Déposée en avril 2024 au Sénat, la proposition de loi visant à « améliorer la prise en charge de la sclérose latérale amyotrophique et d'autres maladies évolutives graves » a été adoptée le 10 février par le Parlement et vient d'être publiée au Journal officiel.
La sclérose latérale amyotrophique (SLA), connue sous le nom de maladie de Charcot, « devient rapidement handicapante et de multiples formes de handicap apparaissent au fil de son évolution », soulignent les sénateurs dans l'exposé des motifs du texte.
Pour compenser les handicaps dus à la maladie, la prise en charge « doit être adaptée et évoluer avec les besoins des personnes ». Ces besoins peuvent inclure des aides techniques pour les déplacements, l'alimentation, la respiration ou des aides humaines pour assister ces personnes dans les activités de la vie quotidienne.