À l'occasion de la journée mondiale de sensibilisation contre les maltraitances des personnes âgées, ce 15 juin, le ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, Jean-Christophe Combe, a déclaré dans un message vidéo sur Twitter faire de la lutte contre l'âgisme – qui concerne « une personne sur deux » dans le monde – « une priorité ».
Dans un communiqué, la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) rappelle l'existence d'outils de prévention de la maltraitance, dont un kit de formation ou des bandes dessinées en facile à lire et à comprendre (Falc).
L'AD-PA salue l'action du gouvernement, estimant que cette journée concourt « à la prise de conscience collective », tout en l'exhortant à « engager dans le cadre de la loi autonomie les moyens » de mieux aider les personnes âgées.
Les Petits frères des pauvres voient dans cet événement une occasion de rappeler « l'ampleur encore mal évaluée du phénomène », dont les auteurs sont pour les deux tiers des proches, à rebours de l'idée reçue selon laquelle les maltraitances seraient surtout le fait des Ehpad.
La Fédération 3977 contre les maltraitances, de son côté, a fait part de l'explosion du nombre d'appels reçus depuis la sortie du livre « Les fossoyeurs » (+ 62,5 % en 2022). Elle insiste pour que les contributions aux États généraux de la maltraitance, qui seront reçues le 6 septembre prochain par l'exécutif, débouchent « sur un véritable plan de lutte contre les maltraitances ».
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