À l’approche de la semaine européenne de l’emploi des personnes handicapées (SEEPH) du 18 au 24 novembre, l’Unapei a interrogé des professionnels exerçant dans les établissements et services d’aide par le travail (Esat) et les entreprises adaptées (EA) afin de dresser « un état des lieux » de leurs besoins.
Il en ressort que 78 % attendent en priorité des moyens financiers « pour la bonne réalisation de leurs missions ». Parmi les difficultés pointées par les gestionnaires d'Esat figurent celle de « maintenir un équilibre budgétaire » dans le contexte « d'aides publiques insuffisantes » (58 %) mais aussi les vacances de postes (42 %) ou l’évolution des profils de travailleurs (vieillissement et fatigabilité, handicap psychique, etc.) (21 %).
Concernant les réflexions sur l’évolution du statut des travailleurs d’Esat, 80 % des professionnels perçoivent les réformes leur garantissant de nouveaux droits « comme une avancée mais alertent cependant sur leur financement ».
Forte de ces résultats, l’Unapei formule plusieurs demandes comme le financement garanti des nouveaux droits des travailleurs (souscription obligatoire à une complémentaire santé…) ou un bilan de la réforme de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) et de son impact sur la sous-traitance.
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