L'éducatrice spécialisée, qui a œuvré en protection de l'enfance, vient d'être élue députée de la première circonscription du Puy-de-Dôme sous la casquette Nupes. Elle aura à cœur, pour les cinq ans à venir, de porter la voix des travailleurs sociaux et des enfants placés.
« Je vais faire de la politique avec ce que je suis », prévient Marianne Maximi, tout juste élue députée de la première circonscription du Puy-de-Dôme. Une bonne nouvelle pour les travailleurs sociaux et les personnes accompagnées. Et pour cause, il y a encore quelques jours, la jeune femme de 36 ans œuvrait comme éducatrice spécialisée au sein du centre de l’enfance et de la famille de ce département situé en plein cœur de l'Auvergne.
Le travail social, une vocation tardive
Cette vocation lui est pourtant venue sur le tard. Fille d'une aide médico-psychologique (AMP), Marianne Maximi était bien décidée à suivre une autre voie. Elle s'est donc engagée dans un cursus d'histoire, qu'elle a poursuivi jusqu'au master. C'est alors qu'elle travaille comme surveillante dans un lycée pour financer ses études que sa vocation va s'imposer à elle.