Championne internationale de para-natation, Marie Graftiaux, travailleuse d’Esat, ne peut pas concourir aux Jeux paralympiques faute d’épreuve réservée aux personnes trisomiques. Une injustice qu’elle espère médiatiser en tant que volontaire aux JOP de Paris.
« J’ai toujours aimé la piscine. Petite, j’allais déjà aux bébés-nageurs », sourit Marie Graftiaux, installée sur un banc au cœur du parc de la Villette à Paris, ce 29 août. Lunettes sur le nez, elle porte un pantalon et un chemisier rayé bleu ciel, couleur de l'eau des bassins, un monde, qui, pour cette jeune femme de 29 ans, porteuse de Trisomie 21, est « serein ».
Records sportifs
Sportive de haut niveau en para-natation, elle s'exprime avec aisance et raconte, non sans fierté, ses records sportifs : elle est en effet titulaire de plusieurs dizaines de titres à l’international et a gagné, en 2024, le Trisom’games, l’équivalent des championnats du monde.
Le 28 août, à quelques heures de la cérémonie d'ouverture, elle a porté la flamme paralympique et s’apprête désormais à endosser le tee-shirt des volontaires aux Jeux paralympiques.