Alors qu’un rapport de l’Igas formule des pistes pour améliorer le fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), le département de Meurthe-et-Moselle a lancé un plan d’urgence devant permettre de réduire les délais de traitement des dossiers. Explications de Catherine Boursier, première vice-présidente de la collectivité en charge de l’autonomie.
L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a rendu public, le 10 décembre, un rapport qui dresse un état des lieux des dysfonctionnements des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Ce document (qui fera l'objet d'un prochain article) formule une trentaine de recommandations pour améliorer la qualité du service rendu aux usagers. Il propose en outre deux hypothèses de transformation du modèle des MDPH.
Confronté à des difficultés, le département de Meurthe-et-Moselle a pris les devants en lançant un plan d'urgence pour réduire les délais de traitement de sa MDPH. À plus long terme, il engage aussi un plan de retour à la qualité de services.
Qu’est-ce qui vous a conduit à lancer un plan d’urgence ?
Catherine BoursierLa dégradation des délais de traitement des demandes adressées à la MDPH. Pour un adulte, ce délai est passé de quatre à huit mois en moyenne ces dernières années. Pour les enfants, il est actuellement de quatre mois, ce qui est beaucoup.