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Article20 janvier 2020
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Mesure de l’impact social : le GNDA lance le débat

La mesure de l’impact social s’impose dans toutes les organisations. Frileux voire méfiant sur le sujet, le secteur social et médico-social doit pourtant s’en emparer, prône le GNDA, qui organisait une journée sur ce sujet le 17 janvier. L’enjeu ? Légitimer le secteur associatif comme porteur d’innovations répondant aux problématiques d’intérêt général.

Explorer la question de la mesure de l’impact social et analyser ses conséquences sur les organisations sociales et médico-sociales. Tel était le thème de la journée organisée par le Groupement national des directeurs généraux d’association du secteur éducatif, social et médico-social (GNDA) le 17 janvier et qui sera aussi au cœur de ses travaux techniques d’octobre. 

Objectifs pour le GNDA ? Présenter cette démarche et convaincre les directeurs de s’y engager. Car les réticences sont bien présentes. Dans un contexte de raréfaction de l’argent public, nombreux sont les acteurs associatifs qui le perçoivent comme un outil de contrôle et de mise en concurrence de la part des pouvoirs publics.

Apporter la preuve

Or pour Armelle de Guibert, déléguée générale des Petits frères des pauvres et co-présidente du groupement, cette méthode d’évaluation permet d’ « apporter la preuve que les associations produisent de la valeur ajoutée ». Une posture d’autant plus nécessaire « face à un gouvernement qui a eu tendance à nier le rôle de corps intermédiaire des associations ». D’autant que depuis la loi "Hamon" sur l’économie sociale et solidaire (ESS), « le monde associatif n’est plus le seul et unique porteur de la plus-value sociale », a également rappelé Marc Monchaux, co-president du GNDA, en introduisant la journée.