Un rapport pointe les difficultés rencontrées par les établissements et services médico-sociaux de la fonction publique territoriale, souvent gérés par les CCAS. Des pistes sont proposées, comme une stratégie offensive de recrutement, le soutien aux lanceurs d'alerte contre la maltraitance et des passerelles entre domicile et Ehpad.
En découvrant ce document de l'observatoire de la Mutuelle nationale territoriale (MNT) sur les métiers territoriaux du grand âge, publié le 9 décembre, le lecteur se dit de prime abord qu'il ne va pas apprendre grand-chose tellement les rapports s'accumulent depuis des années.
Le pronostic s'avère erroné car il fourmille de points de vue, de pistes à défaut de solutions. Il faut dire que Laurence Denès et Jean Dumonteil, les auteurs de cette étude conduite en lien avec l'Unccas, se sont longuement entretenus avec 40 agents territoriaux (plus quelques élus et experts) et leurs propos émaillent de façon intéressante le document.
Deux métiers du grand âge... mais une pluralité d'appellations
Dans la fonction publique territoriale (1,9 million d’agents), seuls 56 000 exerceraient uniquement sur le strict champ d’activité du grand âge. Simplement deux métiers sont répertoriés par le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) : les aides à domicile (38 000) et les aides-soignants. À noter que depuis le 1er janvier 2022, ces derniers sont passés de la catégorie C à B.