Au lendemain du décès de 27 migrants dans le naufrage de leur embarcation au large de Calais, le 24 novembre, alors qu’ils tentaient de rejoindre la Grande-Bretagne, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) et la Défenseure des droits, Claire Hédon, expriment leur émotion et rappellent au gouvernement la nécessité de respecter les droits fondamentaux des personnes exilées.
Elles dénoncent à nouveau les conditions de vie « inhumaines et inacceptables » des migrants dans le nord de la France, les « démantèlements quasi-quotidiens de campements » et les « entraves portées régulièrement » à l’encontre des associations humanitaires qui leur viennent en aide.
La CNCDH « exhorte le gouvernement à rompre avec la politique de "non-accueil" mise en œuvre aux frontières ». De son côté, la Défenseure des droits « demande l’arrêt immédiat des expulsions systématiques qui se poursuivent à Calais » et appelle au « déploiement d’une politique [migratoire] qui tienne d’abord compte de la protection des personnes, des droits et des libertés, et qui n’ignore pas la réalité des parcours migratoires ».