menuMENU
search

Le Media Social - A chaque acteur du social son actualité

Brève11 septembre 2024
Réagir
Réagir
Imprimer
Télécharger

Missions locales : un financement déséquilibré, aux dépens de l'État

L'équilibre du financement des missions locales, partagé surtout entre l'État et les collectivités territoriales (régions, départements, communes), « s’est progressivement dégradé aux dépens du budget de l’État », relèvent l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l'Inspection générale des finances (IGF) dans leur revue de dépenses sur les dispositifs de soutien à l'emploi.

La part de l'État est ainsi passée de 53,9 % en 2018 à 69,8 % en 2022. La raison : « le développement des contrats d'engagement jeunes (CEJ) », avance la mission.

Cette augmentation tendancielle « déséquilibre le partenariat, masquant au passage le désengagement relatif de certains partenaires, voire un fléchage accru des financements au profit de certaines actions spécifiques (par exemple, les régions au profit d’action de formation) ».

Dans le détail, la part des financements par les régions s'est réduite de 15 % en 2018 à 9,6 % en 2022, et celle des communes est passée de 15,9 % à 9,9 %. En revanche, la part des départements est restée assez stable : de 3,8 % à 3,1 % sur la même période.

La mission préconise de diminuer la part de l'État de 70 % à 60 % et de clarifier les responsabilités de chacun dans le financement des missions locales. Ce qui représenterait « un gain potentiel de 89 M€ par an ».

Autrement dit, la part cofinancée par les collectivités doit augmenter.

À lire également :

ABONNEMENT
Accédez à l'intégralité de nos contenus
  • Articles & brèves
  • Vidéos & infographies
  • Longs formats & dossiers juridiques
  • Reportages & enquêtes
Découvrez nos offres