À la veille du comité interministériel du handicap (CIH) du 16 novembre, les associations nationales rappellent leurs priorités et listent les points noirs de la situation actuelle. Parmi eux, le manque de reconnaissance des professionnels qui souffrent actuellement de « situations d’épuisement », alerte l’Unapei. L'union s’inquiète en particulier de la perte d’attractivité des métiers liés au handicap « créant ainsi des pénuries de professionnels et menaçant la qualité de l’accompagnement ».
Préoccupation partagée par la Fédération Apajh qui appelle à « engager une refonte des métiers du secteur de l’accompagnement mais aussi à revaloriser les salaires ». Parmi ses autres priorités, la fédération réclame une « grande concertation » pour définir le périmètre de la branche autonomie ainsi que ses modalités de financement.
Sur ce point, APF France handicap appelle à la création d’une prestation universelle autonomie s’appuyant sur la prestation de compensation « qui serait améliorée ». Pour contester le transfert de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) de la branche famille à la branche autonomie prévu par le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2020 en cours d’examen au Sénat, elle a d’ailleurs lancé, avec un collectif d’associations, une pétition en ligne signée, au 13 novembre, par plus de 1 400 personnes.