Le rendez-vous est fixé devant le siège de Nexem, à Paris, le jeudi 2 février, à 11 heures. Depuis le Gard, le Nord ou l'Île-de-France, plusieurs collectifs de travailleurs sociaux appellent à s'y retrouver « pour dénoncer la politique de destruction du social et médico-social ».
Pour cette nouvelle journée de grève nationale, les militants revendiquent la prime du Ségur pour tous « sans conditions », une « augmentation d'au moins 300 € des salaires », une « convention collective de haut niveau », une amélioration de leurs conditions de travail, ainsi que des moyens « à la hauteur des besoins de la population ».
Par ailleurs, le 2 février, le Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE) lance aussi une grève. Il plaide pour une « revalorisation immédiate des salaires », une « amélioration sensible des conditions de travail » et pour « l'abrogation de la réforme du secteur de la petite enfance ».
Si les organisateurs des deux événements convergent donc sur la date et certaines revendications, ils partagent aussi leur opposition à la réforme des retraites, présentée le 10 janvier par le gouvernement.
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