Près de 1 200 manifestants à Paris, autant à Nantes, 500 à Toulouse, mais aussi 400 à Reims, 200 à Alençon ou 150 à Nîmes… Les estimations sont celles de la Fédération Sud santé sociaux, qui appelait les professionnels du social et du médico-social à se mobiliser le 4 avril, conjointement avec des collectifs de travailleurs sociaux, et avec la CGT Action sociale, notamment.
« Stop à la destruction de notre secteur », avait ainsi plaidé ce dernier syndicat dans un tract, réclamant les primes « Ségur/Laforcade pour tous », ainsi que « des salaires décents pour ne plus être des travailleurs précaires au service des plus fragiles », sans oublier des « ouvertures d'établissements », de places et de services, « pour répondre aux besoins de tous ».
« C'est clair que la colère est là », rapporte François Ringoot, le secrétaire fédéral de Sud santé sociaux, au terme de cette « mobilisation importante ». « Même dans des villes pas très grandes, les travailleurs sociaux se sont mobilisés. Ils ont pris conscience que ça ne pouvait plus durer ! »
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