Le comité stratégique Serafin-PH du 14 novembre s’annonce déterminant pour le futur modèle de tarification des structures handicap. Jusqu’à la veille de ce temps fort, les associations ont fait part de leurs arguments et points de vigilance.
Lancé fin 2014, le chantier de la réforme de la tarification des établissements et services du champ du handicap va passer un cap le 14 novembre. Le comité stratégique présidé par la secrétaire d’État Sophie Cluzel doit en effet définir les orientations du futur modèle et acter la feuille de route 2020-2021.
Trois scénarios
Jusqu’à la veille de ce temps fort, les fédérations et associations du secteur ont fait entendre leur voix pour peser dans le choix définitif de l’exécutif. Trois scénarios sont en effet sur la table. Le premier, changement radical avec l’existant, se traduirait par le versement par les pouvoirs publics d’un budget directement à la personne handicapée. Ce modèle est largement rejeté par les associations, comme l’Uniopss, qui y voient un risque de non-recours des personnes à leurs droits ou la porte ouverte à une dérégulation de l’offre.