Lors d'une matinée proposée par le Cercle Vulnérabilités et société, différentes pistes ont été exposées pour améliorer l'emploi dans les métiers du "care". Comme celle de l'ancienne ministre du Travail, Myriam El Khomri, pour qui le secteur doit profiter de la multiplication des plans sociaux pour recruter et former de nouveaux professionnels.
Depuis la fin du Covid, les occasions n'ont pas manqué de proposer des pistes pour surmonter la grave crise des ressources humaines dans les métiers du « care » (du « prendre soin »).
Le Cercle Vulnérabilités et société n'a pas dérogé à la règle en organisant, le 3 décembre, une matinée de réflexion sur des « pratiques inspirantes visant à maintenir et/ou renforcer l'emploi dans les métiers du care ».
Profiter des plans sociaux
Après l'intervention de responsables du secteur, d'élus et d'un directeur d'ARS, l'ancienne ministre du Travail, Myriam El Khomri, a proposé une idée assez audacieuse.
Celle qui, en 2019, a écrit un rapport ambitieux sur « l'attractivité des métiers du grand âge » insiste sur « l'importance de financer des parcours professionnels » : « C'est maintenant ou cela se paiera par un regain d'absentéisme ».
Revenant sur la nécessité de déboucher sur une convention collective unique (CCU), elle s'est étonnée de l'absence d'enveloppe financière permettant d'aboutir à un accord.