Après la grève des professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) du 14 août, l'intersyndicale de la PJJ, qui n'a pas obtenu de réponse satisfaisante de la direction, prépare d'ores et déjà les prochaines mobilisations.
Le 14 août dernier, les professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) étaient en grève pour exprimer « leur colère et leur incompréhension » face à la décision de la direction de la PJJ de ne pas renouveler près de 500 postes de contractuels dès le mois de septembre.
Une délégation intersyndicale a été reçue ce jour-là, mais, malgré le dégel de 3 millions d'euros annoncé par le garde des Sceaux pour conserver les contrats nécessaires, la directrice de la PJJ « maintient sa trajectoire déjà entamée de rester sur une projection de non-renouvellement massif de postes », regrette Éric Achard, secrétaire fédéral PJJ à l’Interco CFDT Justice. Seuls les contrats déjà signés seraient renouvelés.