« Si nous laissons faire, ce sont nos métiers d'assistant de service social, de conseiller en économie sociale familiale, d'éducateur de jeunes enfants, d'éducateur spécialisé et [d']éducateur technique spécialisé qui vont progressivement disparaître à partir de septembre 2026. »
Des organisations comme l'Association nationale des assistants de service social (Anas), le syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE) ou encore le syndicat Sud Santé Sociaux ont signé une pétition contre « la refonte des diplômes de niveau 6 dans le champ du travail social. »
« A vec cette réforme, trois blocs de compétences sur les quatre que comptent les diplômes seraient désormais communs et transférables à l’ensemble des diplômes d’État », déplorent les organisations. Elles craignent un « appauvrissement des qualifications » et « une remise en question profonde du processus de professionnalisation construit sur le long terme. »
« Peut-on réellement concevoir que le travail social s’inscrive dans des logiques de productivité, de standardisation et d’uniformisation, au mépris de sa richesse humaine et de sa complexité ? », interrogent-elles.
Les organisations demandent une audience « en urgence » avec la ministre Catherine Vautrin et le directeur général de la cohésion sociale (DGCS) Jean-Benoît Dujol.
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