Pour Arthur Anane, directeur général d'Equalis et président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) Ile-de-France, la crise sociale à venir implique une réorganisation de l'écosystème associatif, dans une logique de mutualisation et de regroupements. Il prône ainsi l'union de toutes les forces pour inventer des réponses solidaires efficaces et adaptées.
Face à la crise sociale imminente, vous appelez le secteur associatif à réorganiser son écosystème : pourquoi ?
Arthur AnaneLa crise sanitaire, et la deuxième vague sociale qui s'annonce, nous obligent je crois à nous interroger sur le positionnement du secteur, sur sa structuration, sa capacité à répondre aux défis nouveaux qui nous attendent. Pour cela, il nous faut embrasser une vision des enjeux de société qui ne soit pas nombriliste : autrement dit, penser ce vers quoi nous devons aller, entre acteurs d'un même écosystème, pour être en mesure de répondre de manière adéquate aux nouveaux besoins de nos concitoyens.
Concrètement ?