Le rapport des deux missions d'inspection sur Orpea a été remis au gouvernement qui a décidé de ne pas le rendre public. Le groupe reconnaît des erreurs, promet des changements, mais réfute les accusations les plus graves. Ce sera à la justice de trancher, les pouvoirs publics ayant transmis le dossier au procureur de la République.
« Je présente mes excuses aux résidents et à leurs familles ». Le Figaro propose le 26 mars ce titre choc pour l'interview de Philippe Charrier, le tout récent PDG du groupe Orpea, plongé dans une tempête médiatico-politique depuis la publication fin janvier du livre Les Fossoyeurs. Ce ton plus compréhensif – que les premiers communiqués succincts d'Orpea (lire ici et là) – est sans nul doute dû à la remise du rapport des deux inspections (Igas et IGF) commandé par le gouvernement sur le premier groupe européen de maisons de retraite.