Finalement, c'est la Chambre haute qui a décidé la première de constituer une commission d'enquête autour de l'affaire Orpea suite aux révélations du journaliste Victor Castanet. Pour l'Assemblée nationale, il est plus difficile de s'engager sur cette voie dans la mesure où la session parlementaire se termine fin février pour laisser place à la campagne électorale présidentielle, puis législative.
Le Sénat qui ne connaît pas les mêmes contraintes a décidé via sa commission des affaires sociales de constituer, à partir du 8 février, une commission d'enquête centrée sur la supervision des contrôles des Ehpad (rappelons que la ministre Bourguignon a commandé une double mission à l'IGF et à l'Igas sur le fonctionnement d'Orpea). Le sénateur LR de la Loire Bernard Bonne, médecin de profession, devrait diriger les travaux.
À l'Assemblée nationale, certains élus de gauche plaident pour la création malgré tout d'une commission d'enquête, en expliquant que les députés sont élus jusqu'en juin. En attendant, sa commission des affaires sociales continue ses auditions, avec cette semaine le conseil départemental des Hauts-de-Seine (où est implanté l'Ehpad des Bords de Seine), la directrice de l'ARS francilienne, Amélie Verdier, et Victor Castanet lui-même.
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